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Al-Boukhâri - البخاري
(رحمه
الله)
Son nom et sa généalogie
Abou 'Abdoullâh Mouhammad ibn Ismâ'il Ibn
lbrâhîm Ibn al-Mughîra Ibn Bardazba
Al-Djou'fiy Al-Boukhâri.
Son père
Le père d'Al-Boukhâri était connu parmi les savants. Homme de
piété, il était aussi riche; il paraît qu'il
avait un certain commerce. Homme de science,
il avait des travaux sur la sunna:
Ibn Hibbân, dans son œuvre "ath-Thugât",
l'avait classé dans la quatrième génération
des rapporteurs. Il avait dit: "II rapporte
de Hammâd ben Zayd et de Mâlik". Les
Irakiens rapportaient aussi de lui.
Ibn Hibban (رحمه الله) a
dit aussi: "'Ismâ'îl ben lbrâhîm ben
al-Mughîra - II a rencontré Hammâd et lbn
al-Mubârak; il a aussi entendu Mâlik". (at-Târîkh
al-Kabîr l/342)
Ce témoignage veut dire qu' Ismâ'îl ben
lbrâhîm était sorti en pèlerinage avant 179
de l'Hégire, qu'il était passé par Médine où
il avait rencontré Mâlik, par l'Irak, où il
s'était réuni avec les traditionalistes
irakiens et qu'il avait aussi rencontré
Hammâd de qui il avait reçu des hadith alors
qu'il était en voyage entre le Hidjâz et
l'Asie Mineure -.
Quant à lbn al-Mubârak, il était son
compagnon de route. Il décéda trois ans
après la mort de Mâlik et de Hammâd.
Son grand-père
lbrâhîm ben al-Mughîra,
Al-Hafid ben Hajar (رحمه
الله) écrit :
"Nous n'avons pas trouvé d'éléments
racontant sa biographie". (dans son œuvre
Hadyu as-Sâry p. 478)
Son arrière grand-père
Al-Mughîra, le père d'ibrâhîm, fut le premier de la lignée d'Al-Boukhâri
à embrasser l'Islam.
Sa conversion fut l'œuvre d'un de ses concitoyens, un
auxiliaire de la tribu Dju'fy, du nom d'al-Yamân,
celui-là même qui est l'aïeul du
traditionniste al-Hâfid 'Abd-ul-Lâh ben
Muhammad ben 'Abd-ul-Lâh ben Dja'far ben
al-Yamân al-Masnady al-Dju'fy.
Il faut dire que la tribu Dju'fy avait le mérite d'être
missionnaire pour la cause d'Allah à Bukhârâ
et en Asie Mineure -, plus particulièrement
durant la préfecture de Sa'id ben Dja'far à
Khurasân.
Cette tribu, originaire du Yémen, remonte à Dju'fy ben Sa'd
al-'Achîra ben Midhadj. Et ce dernier est
connu pour être le frère de Tayyle
grand-père de Hâtim, ainsi que le frère d'Al-'Ach'ar,
le grand-père d'Abu Musa al-'Ach'ary.
La mission de cette tribu avait tellement porté ses fruits que
nombre de Turks d'Asie Mineure convertis à
l'Islam se considéraient comme faisant
partie d'elle en disant: "Nous sommes comme
ses propres fils". De plus, cette tribu
pouvait s'enorgueillir davantage si elle
savait que de ses rangs était sorti l'imam
Al-Boukhâri qui avait rendu de grands
services pour l'Islam.
Son arrière arrière grand-père
Bardzaba, le père d'al-Mughîra, signifie selon quelques- uns,
"cultivateur"; mais dans "al-'Adab al-Mufrad",
avant les deux hadith de la première
rubrique, il est cité sous le nom d'al-Ahnaf.
Le cadi lbn Khallikân, en se référant à Abu
Nasr, avait aussi mentionné le nom d'al-Ahnaf
dans son livre "al- lkmâl".
Son époque et son lieu de vie
Il est né à Al-Boukhâra après la prière du
vendredi, le 13ème jour de Chawwâl de l'an
194 de l'Hégire.
Al-Mustanîr ben 'Atîq dit que Muhammad ben
'Ismâ'îl en personne lui avait montré sa
date de naissance écrite par la main de son
père.
Son éducation
Il est quasiment certain que la mort du père
était survenue alors qu'Al-Boukhâri était
encore petit. Ce fut alors la mère qui se
chargea de l'éducation de son fils.
Son apprentissage
Il est probable qu'Al-Boukhâri avait, pour
la première fois, entendu le hadith en 204
ou avant cette date. A ce propos, son
disciple Muhammad ben Yûsuf al-Farabry
rapporte que Muhammed ben Abu Hâtim, le
copiste d'Al-Boukhâri, dit qu'il avait reçu
le don d'apprendre le hadith à l'école
coranique alors qu'il avait dix ans ou
moins.
Dès son jeune âge, Al-Boukhâri excellait
dans la mémorisation des hadith et même dans
la biographie des râwy à tel point qu'on
avait l'impression qu'il vivait avec eux. Il
connaissait tout sur le râwy et son
environnement; il retenait aussi les noms de
ceux qui avaient rapporté les hadîth à ce
râwy et même les noms de ceux qui
rapportaient de lui.
Quand quelqu'un, en rapportant la tradition,
se trompait dans l'isnâd des râwy,
Al-Boukhâri le corrigeait, car ce dernier
connaissait les noms du râwy, de ses élèves,
de ses maîtres ainsi que leurs époques et
leurs pays. Al-Boukhâri lui-même nous en
donne un exemple vécu durant sa vie d'élève:
[A cette époque,] j'assistais aux cours
dispensés par ad-Dâkhily et d'autres
maîtres. Un jour, ad-Dâkhily, alors qu'il
lisait aux gens, avait dit: "Sufyân a
rapporté d'Abu az-Zubayr et ce dernier d'ihrâhîm"
(c.-à-d., an-Nukha'y). Je lui avais alors
répondu: "Abu az-Zubayr n'a pas rapporté d'ibrâhîm".
Il me demanda de me taire mais moi, je
repris: "Consulte l'original s'il est en ta
possession!" Il rentra, vérifia puis revint
et dit: "Qui est-ce alors, ô jeune homme ?"
Je lui répondis en ces termes: "C'est
az-Zubayr (le fils d'ibn 'Ady), d'ibn
lbrâhîm". Il (ad-Dâkhily) prit donc la plume
et corrigea en me disant: "tu as raison".
Al-Boukhâri avait alors onze ans.
A cet âge, notre imam écoutait les hadith
rapportés par les uléma de sa ville, comme
Muhammad ben Salâm al-Baykandy, 'Abd-ul-Lâh
ben Muhammad al- Musnady al-Dju'fy et leurs
pairs.
Quand il eut atteint l'âge de seize-ans, il
avait déjà appris par cœur les livres d'ibn
al-Mubârak, de Waqî' ben al-Djarrâh et
assimilé les avis des faqîh (témoignage d'Al-Boukhâri).
Son pèlerinage
En l'an 210 de l'Hégire, il fit son premier
voyage en direction de la Mecque accompagné
de sa mère et de son frère Ahmad pour
accomplir le pèlerinage. Dans ce voyage, il
profita beaucoup de ses passages dans les
centres de culture musulmane, qui lui
avaient permis d'apprendre le hadith et la
sunna. Dans chaque ville, sur son chemin
vers les lieux saints, il contactait les
érudits et les faqîh pour profiter de leur
savoir religieux: il avait écouté de Makky
ben 'lbrâhîm al-Balkhy al-Hâfid (à Baikh),
d'Abu 'Asim 'Amrû ben 'Asim al-Qays et
Muhammad ben 'Abd-ul-Lâh ben al-Muthannâ
al-'Ansâry (à Basra), de 'Ubayd-ul-Lâh ben
Musa al-'Abs (à Kûfa), de 'Abd-ul-Lâh ben
Zayd al-Muqri' (à La Mecque), de 'Affân ben
Moslim al-Basry (à Bagdad), d'Abu al-Yamân
al-Hakam ben Nâfi' al- Bahrâny (à Emèse), d'Abu
Mushar 'Abd-ul-'A'lâ ben Mushar al-Ghassâny
(à Damas) d''Adam ben lyyâs (à 'Asqalân), de
Muhammad benYûsuf ben Wâqid al-Firyâby (en
Palestine).
D'autre part, Sahl ben as-Sary rapporte qu'Al-Boukhâri
avait dit: "Je suis passé par deux fois, en
Syrie, en Egypte et en Arabie; par quatre
fois à Basra. Dans le Hidjâz, j'ai séjourné
six ans. Quant à mes passages par Kûfa et
Bagdad, je ne les compte plus...".
Son ouvrage
L'authentique [As-Sahîh]
Ses professeurs
Il receuillit les traditions chez plus de
1000 maîtres, dans un témoignage, ces
professeurs ont atteint le nombre de 1080.
Comme cité par
lbn Hajar al-'Asqalâni, les professeurs
d'Al-Boukhâri se répartissent en cinq
générations.
1) Ceux qui lui ont rapporté des hadith donnés par les
compagnons des Compagnons du Prophète (صلى
الله عليه و سلم); comme Muhammad ben
'Abd-ul- Lâh al-'Ansary, Abu 'Asim an-Nabîl,
Abou Nou'aym, Khalâd, Ali ben Ayyâch Makky
ben lbrâhîm, 'Ubayd-ul-Lâh ben Mûsâ, et
leurs pairs.
2) Réunissant ceux qui ont vécu dans la même époque mais qui
n'ont pas écouté directement des compagnons
des Compagnons, comme: Adam ben Abu lyyâs,
Sa'îd ben Abu Mariyam, Ayyûb ben Sulaymân,
et leurs pairs.
3) C'est la génération moyenne caractérisant les cheïkh qui
n'ont pas rencontré les compagnons des
Compagnons mais ont rapporté des célèbres
disciples de ces compagnons, comme Sulaymân
ben Harb et Na'îm ben Hammâd.
4) Ses collègues qui ont le même intérêt porté à la Tradition
et ceux qui ont recueilli les hadith par
audition les hadith quelque peu avant lui
comme Abu Hâtim ar-Râzi.
5) Ce sont ceux qui entrent dans le cadre de disciples, comme 'Abd-ul-Lâh
ben Abu Al-'As al-Khawârizmy et Husayn ben
Muhammad al-Qabbâny.
Il a egalement appris de
'Abdou r-Razzâq,
Ibn Abi Chayba...
Ses élèves
Nombre de personnes ont fait appel à
Al-Boukhâri pour rapporter des hadith,
telles qu'Abu Nasr ben Mâkûlâ, lbrahîm ben
Ma'qal al-Nusafy, Hammâd ben Châkir an-Naswy,
Muhammad ben Yusuf 'Abd-ul-Lâh ben Muhammad
al- Masnady, 'Abd-ul-Lâh ben Munir, Abu
Zura'a, Muslim ben al-Hadjâdj, lbn Khuzama,
al-Marûzy, an Nisâ'y, al-Bazâr, at-Tirmuzi,
lbn Abu ad-Dunyâ, al- Baghawy, an-Naysâbûry,
etc.
Al-Khatîb al-Baghdâdy rapporte ceci d'al-Firabry:
"Avec moi, près de soixante-dix mille hommes
ont recueilli par audition le Sahîh de la
bouche d'al- Bukhâry, mais à part moi, aucun
d'eux n'est resté".
Ses plus importants voyages
Ce sont ceux qu'il fît :
- à Baghdad (8 fois): à chaque voyage il
rencontrait l'imâm
Ahmad (رحمه
الله) qui ne cessait de lui demander
de s'installer dans cette ville et de lui
reprocher de rester à Khurâsân.
- en Syrie, en Egypte et en Arabie (2 fois)
- à Basorah (4 fois)
- au Hidjâz où il avait séjourné pendant six
ans
- à Kufa (nombre de fois indéterminées)
Ses qualités morales et Son Savoir
On disait à Al-Boukhâri qu'il se réveillait
la nuit plusieurs fois et allumait la lampe
à huile afin d'écrire des notes puis se
recouchait après avoir éteint la lampe. On
disait que la moyenne de ses réveils
nocturnes avoisinait la vingtaine de fois.
Une fois, à Samarkand, quatre cents
traditionnistes le mirent à l'épreuve en
mélangeant les isnâd des hadith et les
hadith aussi. Al-Boukhâri réussit sans la
moindre erreur à tout remettre en ordre,
isnâd et hadith, au grand étonnement du
public. Il fit de même à Baghdad.
On disait aussi de lui qu'il lui suffisait
de lire une seule fois un livre pour qu'il
l'apprenne par cœur.
On le connaissait respectueux des règles
religieuses. Al-Boukhâri (رحمه
الله) accomplissait toujours treize
prières chaque nuit; et durant ramadan, il
achevait chaque nuit la lecture du Coran.
Sur le plan social, il avait une situation
aisée, ce qui lui permettait de donner
l'aumône et de faire bonne œuvre.
Son passage à Naysâbûr
Al-Boukhâri entra à Naysâbûr en 250 et il y
resta quelques temps à enseigner les hadith
avant de le quitter contraint par les
événements. Tout avait bien commencé pour
lui si bien que les gens se bousculaient
devant la classe qu'il avait aménagée chez
lui, les maîtres envoyaient leurs élèves
chez lui pour apprendre le hadith.
En témoigne cette recommandation de Muhammad
ben Yahya adh- Dhuhaly à ses élèves: "Allez
à cet homme de bien et de science et
écoutez-le!".
Son cours était constamment comble jusqu'au
moment où certains cheikh s'étaient opposées
à lui par jalousie ; une rumeur s'était
alors mise à circuler qui disait qu'Al-Boukhâri
soutiendrait la thèse suivante : "Ma parole,
en récitant le Coran, est créée".
Cela avait suffi pour la levée des boucliers
contre l'imam de Bukhârâ. Un homme s'était
levé dans le cours et lui avait demandé : "0
'AbdulLâh, qu'en dis-tu des paroles lors de
la récitation du Coran, sont-elles créées ou
non-créées ?"
Al- Bukhâry n'avait pas répondu la première
fois mais sur l'insistance de l'homme, il
répondit ceci : "Le Coran est la Parole
d'Allah, les actes des hommes sont créés..."
Et l'homme de s'écrier: "II vient de
reconnaître que sa parole, en récitant le
Coran, est créée!"
Là, Muhammad ben Yahya ad-Dhuhaly avait
décrété le boycott de la classe d'Al-Boukhâri
en disant: "... On ne doit ni l'entendre ni
lui parler. Celui qui va à Muhammad ben
Ismâ'îl après ce qui s'est passé, accusez-le
! Car celui qui assiste à sa classe soutient
sa théorie ! Et il ne lui est donc pas
permis d'assister à notre cours".
La suite des événements avait précipité le
départ de Al-Boukhâri qui retourna dans sa
ville où il fut triomphalement accueilli.
Mais avant de quitter Naysabûr, il avait
tenu à insister sur ceci : "Celui qui, de
Naysabûr, prétend que j'ai dit que ma
parole, en récitant le Coran, est créée,
celui-là est un menteur. Je n'ai pas dit
cela ; cependant j'ai dit que les actes des
hommes sont créés". Il avait dit aussi : "La
foi se traduit par des paroles et des actes
; elle lesquels augmente et diminue ; le
Coran est la Parole d'Allah qui est
non-créée. Les meilleurs Compagnons du
Messager d'Allah (صلى
الله عليه و سلم) sont Abu Bakr puis
'Omar puis 'Othmân puis 'Ali. Sur cela j'ai
vécu, sur cela je mourrai et sur cela je
serai ressuscité, par la volonté d'Allah".
Al-Boukhâri et l'émir Khâlid
Ce dernier, l'émir Khâlid ben 'Ahmad
az-Zuhaly, le gouverneur de Bukhârâ, avait
par l'intermédiaire d'un émissaire, demandé
à Al-Boukhâri de se présenter avec ses
livres "al-Djami'" et "at-Târîkh", afin
d'être écouté par ses fils (les fils de
l'émir).
Mais Al-Boukhâri avait refusé d'aller au
palais en signifiant à l'émir que s'il
voulait apprendre, il n'avait qu'à se
déplacer chez lui. Dans une autre version,
al-Bukhâry avait tenu ces propos: "Dis-lui
que je ne me permets pas de rabaisser la
science ni de la porter devant les portes
des sultans. S'il en a quelque besoin, il
n'a qu'à venir dans mon oratoire ou chez
moi. Et, si cela ne te plaît pas, tu es un
sultan et tu peux m'interdire de professer.
[J'espère] que cela me soit une excuse
devant Allah le jour de la Résurrection...".
La mésentente avait pris alors forme et
s'était compliquée jusqu'au point ou elle se
termina par l'exil à Al-Boukhâri à Baykand.
Mais, un mois plus tard, le règne de l'émir
chuta et Al-Boukhâri parvint à regagner
Kartank, une petite agglomération non loin
de Samarkand.
Sa maladie et sa mort
Quand il s'installa à Kartank, chez de
proches parents, il ne cessa de prier Allah
afin d'être rappelé à Lui - Dans ces
prières, il ne cessait de répéter: "Ô Allah,
la terre m'est devenue insupportable.
Rappelle-moi à Toi".
Le jour où il tomba malade, il s'apprêta à
prendre sa monture pour aller donner des
conférences aux habitants de Samarkand qui
l'avaient invité. Au moment où il allait
prendre sa monture, il ressentit une
certaine faiblesse ; il demanda de l'aide et
on l'aida effectivement. Il pria alors,
s'allongea sur le côté, puis s'éteignit.
Sa mort était survenue la nuit qui précéda
la Fête de la rupture du jeûne. C'était la
nuit d'un samedi après la prière du 'ichâ.
Le lendemain, après la prière du duhr, on
pria sur sa dépouille, alors ensevelie dans
trois pièces d'étoffé blanches. Quand il fut
enterré, une odeur agréable se dégagea de sa
tombe et se répandit dans les alentours
durant des jours.
A sa mort en 256 de l'Hégire, Al-Boukhâri (رحمه
الله) avait 62 ans moins 13 jours.
Les éloges à son sujet
"Khurâsân n'a pas donné de pareil" ('Ahmad
ben Hanbal)
"Al-Boukhâri n'a pas connu d'égal, en son
temps" ('Ali ben al-Madîniy)
"S'il avait été un contemporain d'al-Hasan,
les gens auraient eu besoin de lui à cause
de ses connaissances, de son fîqh et de sa
capacité à mémoriser le hadith" ( lshâq ben
Râhawayh)
"Nous n'avons pas vu de semblable à lui" (lbn
Abu Chayba et Muhammad hen 'Abd-ul-Lâh ben
Namîr)
"Je ne connais d'homme semblable à lui" (Ali
ben Majar)
"J'ai séjourné à Basra, en Syrie, dans le
Hidjâz, à Kûfa et j'ai vu leurs doctes. A
chaque fois que [l'avis de] Muhammad ben
Ismâ'îl Al-Boukhâri est cité, ils le
préféraient à leurs propres avis" (Muhammad
ben an-Nadar ben Sahl ach- Châfi'y).
"Tout hadith non-connu d'Al-Boukhâri n'est
pas un hadith" (al-Falâs)
"J'ai vu Muslim ben al-Hadjâdj embrasser
Al-Boukhâri sur le front puis lui dire:
"Laisse-moi embrasser tes pieds, ô maître
des maîtres, ô seigneur des traditionnistes
et connaisseur des défauts venant altérer le
hadith'". Puis il l'a interrogé sur un
hadîth. Après la réponse à Al-Boukhâri ,
Muslim lui a dit: "II n'y a que le jaloux
qui te porte haine; et j'atteste qu'il n'y a
pas d'homme pareil à toi dans le monde"»
(Ahmad ben Hamdûn al-Qassâr)
"En Irak comme à Khurâsân, je n'ai pas vu
d'homme qui connaît mieux que Bukhâry
l'histoire et l'isnâd."(At-Tirmudhy)
"Sous ce ciel, je n'ai pas vu d'homme
connaissant et retenant dans sa mémoire les
hadith du Messager d'Allah () mieux que
Muhammad ben Ismâ'îl Al-Boukhâri" (lbn
Khuzayma)
"Cela n'est qu'une goutte dans une mer: Si
nous avions demandé les éloges des uléma sur
(...) [Al-Boukhâri], nous n'aurions pas
terminé [de les citer]" (lbn Kathîr)
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